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novembre 30th, 2016Aviculture, Chevaux Poneys Anes
LE CHEVAL, LA TIQUE ET LA POULE LANDAISE
« Les chevaux, ayant brouté tout le printemps, se virent exposés aux morsures des tiques qui venaient du bois voisin envahir leur pâture.
Ils tombèrent bien malades, et certains d’entre eux en moururent.
Leur propriétaire, mécontente et triste de les voir ainsi souffrir, se dit qu’il lui fallait trouver une solution au plus vite.
Aussi, installa-t-elle sur la prairie un petit groupe de poulettes noires très farouches et bien gourmandes. Celles-ci ne tardèrent pas à trouver les tiques fort à leur goût. Elles leur donnèrent une chasse sans merci, tant et si bien que les chevaux, une fois guéris, ne retombèrent plus malades.
Ils purent ainsi vivre heureux dans leur herbage en compagnie de leurs nouvelles amies, les poules, qui continuèrent à courrir en tous sens à la chasse des plus petits insectes. »Voici une petite fable de mon invention pour vous rapporter une information susceptible d’interresser bon nombre de propriétaires de chevaux.
La poule landaise est une belle volaille au plumage noir, ayant une crête rouge découpée et des oreillons blancs ou jaunes (selon son alimentation). Elle est très autonome et farouche et aime les grands espaces. Son élevage est facile, mais sa capture est une peu plus sportive, ainsi que la recherche de ses oeufs.
En Gironde, la propriétaire d’une écurie lui a trouvé une particularité très interressante : celle de chasser et de consommer les tiques jusqu’à les éradiquer de la pâture de ses chevaux.
Voilà donc toute trouvée une méthode naturelle et efficace à la prévention des maladies transmises par les morsures de tiques aux chevaux, en l’occurence la piroplasmose.Gabrielle
Source d’information : Journal Sud-Gironde – BAZAS. LA poule anti-tiques – Sophie Marquette – 11/11/2016
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juin 5th, 2012Aviculture
Le pou rouge (Dermanyssus gallinae) est un acarien hématophage (se nourrit de sang) qui parasite les oiseaux et les volailles.
Sa taille est de l’ordre de grandeur du millimètre, il est gris à jeun, rouge vif après avoir ingéré du sang et rouge foncé en cours de digestion.
Il craint la lumière et a une activité nocturne.
La journée, il se loge dans les interstices à l’abri de la lumière (fissure, joint entre deux planches, sous les fientes séchées…) et y pond des oeufs formant des petites grappes translucides.Il ne vit donc pas sur les animaux et n’y vient que pour se gorger de sang.
Lors de ces repas sanguins, il peut contaminer l’animal piqué, car il est vecteur de certains germes et véhicule des pathologies dont la salmonellose notamment.Sa présence est dangereuse pour les volailles, et entraîne :
– nervosité pouvant conduire au picage, voire au cannibalisme,
– diminution de ponte,
– augmentation de la prise d’aliment,
– anémie jusqu’à la mort dans les cas extrêmes.Il est facile de détecter la présence du pou rouge, grâce aux signes observés sur les volailles, mais aussi par la présence de points rouges sur les oeufs (poux écrasés). D’autre part, il est à noter que les poux rouges peuvent occasionnellement piquer l’éleveur.
Afin de confirmer leur présence dans le poulailler, une astuce consiste à placer un petit chiffon blanc roulé en boule. Après quelques jours, les poux rouges s’y nicheront immanquablement.Il semble que les infestations soient de plus en plus nombreuses et parfois difficiles à éradiquer.
La meilleure façon de procéder est de traiter le poulailler et de protéger les volailles.Pour assurer une bonne réussite au traitement du poulailler, il faut procéder à un nettoyage très complet, à grande eau si possible additionnée d’un détergent très puissant ( SANITERPEN DETERGENT), afin de décoller tous les supports et d’éliminer les poux et leurs oeufs. Une fois les surfaces propres, il faut traiter à l’aide d’un produit insecticide (SANITERPEN DK ou MEFISTO SHOCK).
Cette opération doit être effectuée en insistant particulièrement sur les zones infestées ainsi que sur toutes les fentes et interstices.
Afin de renforcer le traitement et de préserver certains emplacements (nids, pondoirs…), il est judicieux d’employer une poudre insectifuge compatible (SANITERPEN POUDRE AU PYRETHRE VEGETAL).
De plus, une application d’HUILE DE CADE sur les perchoirs en bois dissuade les poux rouges d’approcher les volailles pendant la nuit.
En cas d’infestation massive, procéder 2 à 3 fois à ce traitement à 8-10 jours d’intervalle.Pour protéger les volailles contre les attaques nocturnes des poux rouges, il faut les saupoudrer à l’aide d’un produit insectifuge adapté de par sa granulométrie et son innocuité, notamment dans le cas des poules de chair et des pondeuses : la POUDRE ANTI PARASITES DEMAVIC POUR VOLAILLES ou la POUDRE ANTI-PARASITAIRE AVIAIRE, deux produit efficace permettant la consommation des oeufs et de la viande.
Et, afin de remettre le cheptel parasité en forme, il est très bénéfique de procéder à une cure de vitamines (VITAVIL AMINE, VITAVIA).Après tous ces efforts (le traitement est vraiment fastidieux), restez toujours attentifs à une réinfestation possible, car l’éradication totale des poux rouges semble être difficile.
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janvier 16th, 2012Aviculture
LA POULE NOIRE DU BERRY
La Noire du Berry est une volaille qui peuplait traditionnellement, à l’état pur ou croisée, les basses-cours des fermes berrichonnes grâce à sa rusticité ainsi qu’à sa bonne adaptation au sol et au climat berrichon.
Elle était commercialisée sur de nombreux marchés aux volailles, comme celui de Saint-Août (36) dont la notoriété, établie depuis 1924, a été ravivée depuis quelques années.La Noire du Berry est une magnifique volaille au plumage noir à reflets vert scarabée.
De caractère vif, c’est une bonne pondeuse, précoce, pouvant donner une moyenne annuelle de 200 oeufs à gros jaunes, de 60 gr environ, dont la coquille est blanche.
Cette poule rustique s’acclimate à tous les sols.
Elle a une très bonne aptitude à l’engraissement. Sa chair blanche est fine et savoureuse.
Les plumes de la Noire du Berry étaient autrefois utilisées pour la mode et la literie.
Merci au Club Français de la Poule Noire du Berry pour cette belle photo et cet article.
Pour en savoir plus sur cette race de volaille, et partager la passion de ses éleveurs, rendez-vous sur le site du Club Français de la Poule Noire du Berry :
www.lapoulenoireduberry.frPartagez cet article : -
août 10th, 2011Aviculture
Vous venez de trouver un pigeon égaré : bagué et fatigué, il s’agit sans doute d’un pigeon voyageur.
Pour lui venir en aide, vous pouvez commencer par lui donner de l’eau et du grain : blé, maïs, petites graines, éventuellement des petits pois ou du riz. Evitez le pain qui risque de provoquer des troubles intestinaux.
Ainsi nourri, il pourra se reposer tranquillement, et repartira de lui-même le lendemain, en vous saluant de son bel envol !S’il ne repart pas ou qu’il est vraiment en mauvais état, reportez-vous aux instructions très détaillées que vous retrouverez sur le site de la Fédération Colombophile Française : www.colombophiliefr.com.
Et merci à vous d’avoir donné un coup de pouce à cet oiseau courageux, il vous en sera reconnaissant, ainsi que son propriétaire.
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février 16th, 2011Aviculture
Trois lignes pour une information anecdotique mais qui appartient à la culture générale : le lapin fait partie de l’ordre des Lagomorphes, et non pas de celui des Rongeurs, auxquel il est bien souvent associé.
Mais à part ce nom barbare, qu’est ce qui les différencie ?
Deux petites dents : une paire d’incisives supplémentaires chez le lapin !Partagez cet article : -
février 9th, 2011Aviculture
Les vers parasites, rares dans les élevages en batterie, sont par contre fréquents dans les élevages où les volailles ont accès à un parcours extérieur.
En effet, l’infestation peut se faire par ingestion directe ou indirecte :
– L’infestation directe se produit lorsqu’une volaille picore le sol où se trouvent des oeufs de parasites évacués par les fientes d’un animal contaminé. Ce mode d’infestation est très rapide.
– L’infestation indirecte nécessite un hôte intermédiaire (ver de terre, limace, insecte…) ayant absorbé des oeufs de parasites et chez lequel la larve se développe. La volaille s’infeste en mangeant cet hôte intermédiaire contenant la larve parasite.
Les parcours extérieurs et les abords de poulaillers sont les emplacements les plus infestés, et les volailles y sont rapidement contaminées.
Les volailles adultes saines peuvent naturellement supporter un taux d’infestation modéré. Mais lorsque la résistance de l’animal diminue, le parasitisme augmente et des symptômes apparaissent : diarrhée, amaigrissement, pâleur de la crête, baisse de ponte… anémie pouvant conduire à la mort.Or, actuellement, aucun médicament vermifuge ne peut être administré aux pondeuses.
En effet, le chapitre « Temps d’attente » des notices précise clairement « OEUF : ne pas administrer aux volailles pondeuses dont les oeufs sont destinés à la consommation humaine ».Il est cependant possible d’agir différemment afin d’améliorer la résistance des pondeuses contre le parasitisme, et ceci à trois niveaux : sur l’environnement, en augmentant leur résistance à l’infestation et en restaurant les carences induites par le parasitisme.
– Agir sur l’environnement :
Il ne s’agit certainement pas de priver les volailles de liberté, mais de leur assurer des conditions sanitaires optimales à la fois dans le poulailler, en enlevant régulièrement les litières souillées et en faisant un grand nettoyage au moins une fois par an (saletés incrustées, poussière, lavage, désinfection) et à l’extérieur, en leur assurant un parcours suffisamment spacieux, et idéalement alterner 2 parcours d’une année à l’autre.
– Agir en augmentant la résistance à l’infestation :
En réalisant un apport par cures, une au printemps et une à l’automne, avec des compléments spécifiquement formulés, ou des plantes telles l’ail et le thym.– Agir en restaurant les carences provoquées par le parasites :
Les principales carences concernent les protéines et des vitamines (surtout les vitamines des groupes A et B), aussi un apport d’un complexe vitaminique adapté comme VITAVIL AMINE enrayera les conséquences dues à ces carences.Si le parasitisme interne des volailles pondeuses est un phénomène naturel, il est nécessaire d’aider les animaux en captivité à surmonter les conséquences dues à une infestation élevée de leur milieu d’élevage, et ceci est réalisable en maintenant un bon niveau sanitaire et en maintenant les volailles à un niveau de santé optimal.
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novembre 19th, 2010Aviculture
L’état du pelage des lapins est conditionné par le cycle pilaire qui s’étend du début de la croissance du poil jusqu’à sa chute : la mue.
La mue est donc un phénomène normal et qui intervient deux fois dans l’année (au printemps et à l’automne) pendant des périodes plus ou moins longues.
La mue d’automne étant moins importante que la mue de printemps car le sous-poil y est partiellement conservé pour affronter les températures hivernales.
Le phénomène de la mue est influencé par plusieurs facteurs, parmi lesquels : la race de l’animal, son sexe, son âge, son environnement, son alimentation, sa tranquillité (stress), son stade physiologique et son état de santé.Comme chez tous les animaux, le pelage est un bon indicateur de l’état de santé principalement conditionné par le régime alimentaire.
Aussi faut-il veiller à fournir à l’animal les éléments exigés par son organisme lors de la mue.
Celui-ci a en effet des besoins accrus, en nutriments spécifiques à l’élaboration de la kératine, protéine essentielle du pelage.
L’animal doit donc avoir à sa disposition une alimentation enrichie, notamment en :
– protéines, pour un apport en acides aminés soufrés : méthionine et cystéine,
– vitamines : groupe B, A, E
– oligo-éléments : fer, zinc
– acides gras.Ces besoins peuvent être satisfaits :
– par un apport traditionnel de fourrage, tourteaux, farines, céréales, légumes, fruits, graines,
– par adjonction de compléments plus spécifiques : levure de bière, huile de foie de morue
– ou par apport d’un complexe polyvitamné enrichi en acides aminés, tel que le VITAVIL AMINE.La qualité du pelage n’est donc pas le fruit du hasard, et il est facile d’aider l’animal à affronter cette période critique pour lui que constitue la mue, en mettant à sa disposition les éléments nécessaires.
Source : Le cycle pilaire et la mue de Jean-Jacques MENIGOZ, Président de la Fédération Française de Cuniculiculture ( FFC)
Photo : Lapins de race Chèvre bleuPartagez cet article : -
octobre 15th, 2010Aviculture
Le picage chez les volailles, notamment les poules, est un phénomène qui peut conduire au cannibalisme, et à la mort de certains animaux.
Plusieurs composantes sont à considérer dans ce phénomène complexe, et selon leur prépondérance, les solutions à mettre en place pour enrayer le picage sont différentes, ou complémentaires.
Le picage est principalement lié aux conditions d’élevage, à des carences alimentaires ou au phénomène de ponte.Parmi les conditions d’élevage, les principales causes de stress conduisant au picage, sont :
– le surpeuplement dû au manque d’espace,
– la chaleur excessive,
– une lumière trop forte,
– une aération insuffisante,
– un taux d’humidité trop important,
– une difficulté d’accès à la nourriture et à la boisson, ou simplement une insuffisance,
– un « mélange » de races, de lignées ou d’individus d’âges différents.D’autre part, l’équilibre alimentaire des volailles nécessite un apport de protéines, qu’elles ne trouvent pas toujours lorsqu’elles sont nourries au grain et privées d’un accès extérieur. En effet, l’accès à un parcours herbeux leur permet de se procurer les protéines végétales et animales indispensables grâce aux vers et insectes qu’elles chassent et aux végétaux qu’elles consomment.
Concernant les poules pondeuses, il faut également tenir compte du phénomène attractif de la couleur rouge.
En effet, au moment où l’oeuf est expulsé, une petite partie de l’oviducte est visible pendant un court moment (un cas extrême pouvant conduire à un prolapsus). Cette partie, très rouge, attire certaines congénères qui se mettent à donner des coups de bec, provoquant ainsi des écoulements de sang. L’attrait du sang est tel que la pondeuse devient rapidement victime de cannibalisme par ses congénères.
Pour limiter ce risque, il est conseillé de placer les pondoirs dans une zone obscure du poulailler, et d’en installer une nombre suffisant.Il existe quelques produits spécifiques qui permettent de limiter le picage.
– PICAGIX : complément alimentaire à base d’acides aminés, spécifiquement formulé pour palier aux carences protéiques qui conduisent les volailles au picage.
– UKADEX : répulsif destiné à repousser les attaques du fait de son odeur très puissante
– ALUFILM : pour camoufler et isoler les plaies dues au picage.Il y a donc deux types d’action à mettre en oeuvre :
– soigner les victimes,
– supprimer les causes de picage chez les poules agressives.Pour limiter les conséquences du picage au niveau des victimes, il est conseillé de traiter les plaies, à l’aide d’un produit vétérinaire adapté, tel PICRI-BAUME, et de permettre leur cicatrisation.
Pour cela, il est nécessaire d’isoler la volaille victime. Si cela n’est pas possible, il faut impérativement camoufler les plaies à l’aide d’un spray d’aluminium micronisé (ALUFILM) ; cela favorise la cicatrisation des plaies et limite leur attractivité due à la couleur rouge.D’autre part, parmi les améliorations à mettre en oeuvre , outre les conditions propres à l’élevage (locaux, accès extérieur, surpeuplement…), il est possible de corriger une carence alimentaire par apport de compléments :
– PICAGIX : un complément purement protéique et spécifique au picage
– VITAVIL AMINE : un complexe vitaminique complet supplémenté en acides aminés pour équilibrer les apport (peut être utilisé après une cure de PICAGIX)
– apport de sel de cuisine durant quelques jours (dans l’eau de boisson ou dans une préparation)Pour occuper les volailles, la mise à disposition d’objets à picorer (blocs minéraux, épis de maïs, choux…) permet de dissiper l’agressivité chez certains sujets.
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